Les idées préconçues

Le moustique : les questions qui piquent !

Les ouvrages alternatifs de gestion des eaux pluviales introduisent de la biodiversité à l’intérieur de la ville et sont parfois suspectés de contribuer à l’apparition de moustiques, avec l’accroissement du nombre de points d’eau.

Pourtant, parmi les 37 espèces de moustiques présentes en Auvergne-Rhône-Alpes, seulement 4 espèces « communes » ont été observées sur les toitures végétalisées, dans les noues, les tranchées ou dans les bassins d’infiltration et de rétention. Seul deux d’entre elles sont anthropophiles. Aucun moustique tigre n’a été observé sur ces différents systèmes de gestion à la source.

Retrouvez l’interview de Christophe Bellet, Directeur technique à l’Entente Interdépartementale Rhône-Alpes de Démoustication. Le spécialiste nous dresse le portrait du moustique tigre et casse les idées reçues sur le lien entre celui qui gâche nos après-midi et les aménagements de gestion des eaux pluviales mis en place par les collectivités sur l’espace public.

Pour éviter toute apparition de moustiques, il convient d’avoir recours à l’infiltration in-situ des eaux pluviales plutôt qu’aux systèmes canalisés.

Étude exploratoire – OTHU 2016

Infiltrer les eaux pluviales c’est aussi maîtriser les flux polluants

Le recours à de nouvelles pratiques d’aménagements, favorisant l’infiltration de l’eau dans le sol, questionne les maîtres d’ouvrages.

Existe-t-il un réel risque de pollution des sols et des aquifères par l’infiltration d’eaux de pluie ?

Les systèmes de gestion végétalisés des eaux pluviales permettent une réduction des principaux contaminants dans les sols et les milieux aquatiques.

Guide O.P.U.R

Synthèse du projet de recherche MicroMéga

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Quels coûts en investissement et en entretien ?

Le Groupe de Recherche, d’Animation technique et d’Information sur l’Eau (GRAIE) a réalisé en 2018 une étude sur la comparaison des coûts de différents scénarios de gestion des eaux pluviales.

Les principaux résultats obtenus sont les suivants :

  • En termes d’investissement, la solution de gestion à la source est 3,5 fois moins chère que le système « tous tuyaux » ;
  • En termes d’entretien, la solution de gestion à la source est 40% plus chère que le système « tous tuyaux » ;
  • En termes de coût global, la solution de gestion à la source est 1,5 fois moins chère que le système « tous tuyaux ».

« Étude de cas – Comparaison des coûts de différents scénarios de gestion des eaux pluviales » – G.R.A.I.E

Pour chaque ouvrage de gestion des eaux pluviales, les fiches techniques (documents téléchargeables prochainement) du SYSEG indiquent les coûts estimatifs en investissement et en entretien, au mètre carré, cube et linéaire.

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